Jean-François PERRIN

Dans ce dur moment
Je n'oublie pas le bonheur de l'avoir connu
Je m'associe à votre peine
Renee Badiali Vlad Anthony

Dans ce dur moment
Je n'oublie pas le bonheur de l'avoir connu
Je m'associe à votre peine
Renee Badiali Vlad Anthony

Lolo, grand ami de Jeff, je me joins à Gaston, Suzanne, Océane mes enfants qui connaissent et apprécient Jeff depuis qu'ils sont petits, pour présenter toutes nos sincères condoléances à sa famille avec une pensée toute particulière pour ses enfants Caurie et Angelo.

Nous avons bien connu Jean-François enfant. Il venait souvent chez nous pour retrouver Olivier et Fabrice. Ils passaient des après midi à jouer aux playmobil ou aux petites voitures, lorsqu’il faisait mauvais temps. Le dimanche, quand nous sortions et qu’il était là, nous l’emmenions avec nous. Il était un enfant gentil, rieur et malicieux et tellement attentif aux autres.
Nous avions des nouvelles, par Fabrice qui te voyait régulièrement et que tu as même aidé à faire des travaux dans sa maison : aider, toujours aider…
Va en paix, Jean-François.
Nous gardons en nous de bons souvenirs avec toi et nous savons que tu restes présent pour tous ceux que tu as accompagnés dans ton engagement auprès des autres.
Pour Christel et Valérie et tous ses proches, sachez que nous partageons votre peine.
Annick et Jean-Claude François

Jeff, je te souhaite de trouver enfin la paix et la sérénité que tu mérites. J’ai été très heureuse de te retrouver il y a quelques années et de pouvoir longuement échanger avec toi sur l’évolution de nos vies respectives puis j’ai été heureuse également de partager avec toi ces beaux moments de retrouvailles avec tous nos amis d’enfance. Tu auras toujours une place particulière dans mon coeur, toi mon petit amoureux de maternelle et de primaire!
Comme tu le sais mes parents avaient accepté d’appeler mon petit frère Jean-François comme toi pour me faire plaisir !
Je ne peux malheureusement pas être présente car je suis actuellement en Andalousie mais je pense bien fort à toi, à tes sœurs et tes proches…

Toutes mes condoléances à la famille. Il restera dans ma mémoire de merveilleux souvenirs partagés tous ensemble. Merci beaucoup Jean-François. Je t'embrasse très fort.

Hello canaille,
Je ne pensais pas t'écrire comme ça, après ça …
On s'est connu avec jean François au boulot. Le mec hors normes, au côté d'un public hors normes.
Son bébé : le Fourneau, avec ses âmes qui dérivent au gré d'une soupe, un plat chaud. Souvent j'allais le voir, et toujours la même image : des chiens attachés à la grille, Bébert et les piliers du lieu sirotant la 8.6, Stan se roulant une clope et demandant au hasard de la discut' avec un gars ou il est sur sa demande RSA.

On rentrait et Flo la brune gérait un RDV au CDAS avec un gars, l'autre flo, la blonde, soignait un bobo pas joli a un autre gus.

Derrière le plat de frites, le café chaud, et les yaourts natures que sert l'équipe de cuisine avec le sourire se cachait l'âme du lieu : un sas, entre la misère, la rue et la précarité.

L'équipe, porté par Jean François, refusait la fatalité. Nous ne sommes pas mal à avoir gravité autour de toi pour tordre le cou aux préjugés sur ces SDF qu'on croyait perdus pour toujours.

Tu as réalisé des trucs de dingue, comme valoriser ces sans- noms, sans toits via des vidéos, des mini camps, un atelier d'esthétisme, et plein d'autres projets avec ta super équipe.

Ensemble ont a touché le fond de la détresse humaine, dans des squats rempli d'immondices qui côtoyaient des vêtements d'enfants.
Ensemble, on se persuadait : Non, tout n'est pas perdu.
Tu as souvent crié contre l'injustice, l'inégalité, certainement avec un peu de maladresse mais c'était toi aussi.
Ensemble, on a eu des fous rires, lors de moments improbables comme des réunions de sécurité ou le plan grand froid.
Évidemment, il y a eu tes passagers noirs, qui t'ont poussé vers un coté plus sombre, mais je retiens de toi se rire tonitruant et ce "bizouille ! " après chaque coup de fil.

Avec toi, j'ai 15 000 anecdotes. Je terminerais par cette intervention, près de la gare, auprès d'un gars transi de froid. Direct, il nous a dit qu'il allait se flinguer. L'intervention devait durer ½ heure, on est restés 3 heures avec lui. Il s'en est sorti et il a remonté la pente depuis.

Tu sais ce qu'on dit … qui sauve un homme sauve l'humanité.

Beaucoup te doivent…beaucoup.

Ou tu es, j'espère que tu as trouvé la paix et je serais là avec quelques vieux compères pour te rendre hommage.

Une grosse pensée a Caurie , Angelo , Stéph' et tes frangines
Bizouille
Benoit